Édouard Manet, une modernité classique

« Camille Claudel est une force incroyable de l’art, une fragilité perdue dans un monde d’homme, une bourgeoise dans la rudesse d’un monde d’artisan, une sensibilité enfermée qui ne trouva pas la paix ni le moyen de se concilier la société de son temps. « 

« Gérard Garouste, puisant dans ses inquiétudes d’enfance, ses désillusions et ses drames, fusionne dans son univers merveilleusement profond et dangereux, la religion, les mythes, et sa réalité, faite d’incertitude au bord de l’effondrement. À travers une maîtrise de la peinture figurative, il donne vie à des scènes empreintes d’une humaine et touchante philosophie. Cette exploration artistique offre une méditation sur notre condition, où ses souffrances deviennent des élans universels, nous invitant dans un troublant voyage intérieur. »

Antoni Gaudi est resté dans l’histoire comme l’architecte le plus audacieux de Barcelone, qui lui doit son identité stylistique moderniste, dans la veine de l’Art nouveau. Nous reviendrons sur le parcours de ce génie de l’architecture à travers les bâtiments qui ont donné son âme à Barcelone, comme les Casas Batlló et Milà, le parc Güell ou encore la Sagrada Familia, la célèbre basilique toujours en construction aujourd’hui. Nous irons aussi à la découverte d’œuvres plus confidentielles afin de comprendre comment l’artiste et la ville se sont mutuellement construits.

Certains font de Turner, par ses effets lumineux, un précurseur de l’impressionnisme, d’autres, par la violence de ses images, un peintre romantique et Turner puise autant dans le réel – comme en témoigne ses nombreux carnets – que dans son imagination. Nous verrons comment s’opère la synthèse entre les deux.

Fra Angelico fait le lien entre ce que l’on a appelé le gothique international et la Renaissance. Ce peintre béatifié est avant tout un peintre de la foi, une foi que manifeste ses peintures qui fait de chacune d’elles une prière, un acte de dévotion.

On reconnaît d’un coup d’œil les effets lumineux de Georges de La Tour, mais il faut aller au-delà de cette marque de fabrique pour saisir ce qui est en jeu dans ces peintures complexes dans leur iconographie et novatrices dans leur exécution.

On a souvent opposé le moderne Delacroix et le néo-classique Ingres mais peut-être faudrait-il nuancer. La peinture d’Ingres est, finalement, aussi importante que celle de son collègue romantique, ce que remarquera Picasso, entre autres.

C’est une Amérique mystérieuse et parfois inquiétante qu’Edward Hopper, représentant du réalisme américain, donna à voir dans les années 30 à 40. Ces images, qui font aujourd’hui parties de notre imaginaire collectif, interrogent : que signifient ces espaces vides, ces personnages isolés, ces silences ? Quelle en est la part de réalité ou de fiction ?
À contre-courant des grands mouvements abstraits qui dominaient la scène artistique américaine, Hopper réussit à s’imposer grâce à ses chefs d’œuvres mélancoliques dont nous percerons les secrets.